Le cancer osseux, c’est rare mais redoutable. Quand le diagnostic tombe, la première question est souvent : « Quel traitement ? ». Pas de panique, il y a plusieurs voies possibles et chaque cas se décide avec l’équipe médicale. On vous explique les options les plus courantes, leurs effets et comment préparer son quotidien.
Chirurgie : C’est la première arme quand la tumeur est accessible. Le chirurgien enlève la partie atteinte du squelette, parfois avec reconstruction (plaques, prothèses). L’objectif : éliminer le maximum de cellules cancéreuses tout en préservant la fonction du membre.
Chimiothérapie : Elle circule dans le sang pour toucher les cellules qui se sont glissées ailleurs. On utilise souvent des médicaments comme le Méthotrexate, le Doxorubicine ou le Cisplatine. Le schéma de perfusion varie selon le type de tumeur (ostéosarcome, sarcome d’Ewing, chondrosarcome) et l’âge du patient.
Radiothérapie : Quand la chirurgie n’est pas possible ou pour réduire la taille de la tumeur avant l’opération, les rayons ciblent la zone concernée. Les séances sont courtes, mais les effets sur la peau et les os doivent être surveillés.
Thérapies ciblées et immunothérapie : Les progrès récents permettent d’attaquer des molécules spécifiques de la tumeur. Des médicaments comme le Pazopanib ou le Nivolumab sont parfois proposés, surtout en cas de rechute ou de métastases.
En pratique, le traitement se fait souvent en combinaison : chirurgie + chimio, ou chimio + radiothérapie. Le protocole exact dépend du stade, de l’âge, de la localisation et de l’état général du patient.
Les traitements ne sont pas sans effets secondaires. La chimiothérapie peut provoquer fatigue, nausées, chute de cheveux et baisse des globules blancs. Aucun problème n’est insurmontable : antiémétiques, repos, alimentation riche en protéines et consultation régulière du médecin permettent de garder le cap.
Après la chirurgie, la rééducation est cruciale. Physiothérapeutes et kinésithérapeutes aident à récupérer la mobilité et la force du membre opéré. Les premiers mois sont souvent les plus durs, mais chaque petite avancée compte.
Le suivi à long terme comprend des radiographies ou IRM tous les 3 à 6 mois, pour s’assurer qu’il n’y a pas de récidive. Les analyses de sang surveillent la fonction rénale et hépatique, surtout si la chimio a été lourde.
Au quotidien, pensez à adapter votre activité : évitez les chocs violents, privilégiez les exercices doux (natation, vélo à faible résistance) et écoutez votre corps. Une bonne hygiène de sommeil, une hydratation suffisante et un soutien psychologique (groupes de parole, consultations) facilitent le moral.
En cas de doute ou de nouveau symptôme, n’attendez pas : contactez votre oncologue. Un problème détecté tôt peut être résolu plus facilement.
Le cancer osseux n’est pas une fatalité. Avec un traitement adapté, un suivi rigoureux et une attitude proactive, il est possible de vivre pleinement pendant et après la thérapie.
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