Le phosphate de pamidronate est un médicament qui agit sur les os. On l’utilise surtout quand on veut empêcher la perte osseuse ou ralentir la propagation d’une tumeur qui s’est installée dans les os. En gros, il aide à renforcer le squelette et à réduire les douleurs liées aux fractures.
Il se présente sous forme de solution injectable que le médecin prépare à la pharmacie ou administre directement à l’hôpital. Vous n’avez pas besoin d’injecter vous‑même, c’est toujours un professionnel qui le fait, parce que le dosage doit être précis.
La dose varie selon la raison du traitement. Pour l’ostéoporose, on parle souvent de 30 mg à 60 mg en infusion lente, une fois par an ou tous les deux ans. Si c’est pour des métastases osseuses, la dose peut monter à 90 mg, administrée en plusieurs perfusions espacées de quelques semaines.
L’injection se fait en général en ambulatoire. Vous restez quelques heures à l’établissement, on surveille votre tension et votre réaction. Il faut boire beaucoup d’eau avant et après l’infusion pour éviter les calculs rénaux, un risque connu avec ce type de médicament.
Ne prenez pas ce médicament si vous avez des problèmes rénaux sévères ou une hypocalcémie non corrigée. Le médecin vérifiera votre fonction rénale et votre taux de calcium avant chaque perfusion.
Comme tout traitement, le phosphate de pamidronate peut provoquer des effets secondaires. Les plus fréquents sont des douleurs musculaires ou articulaires juste après l’injection, des nausées, et parfois une fièvre légère. Ces sensations disparaissent généralement en quelques jours.
Des réactions plus graves comme des troubles rénaux, des troubles du rythme cardiaque ou une inflammation de la gorge (œsophagite) sont rares mais possibles. Si vous ressentez des brûlures à la gorge, des difficultés à avaler ou une douleur thoracique, prévenez immédiatement votre médecin.
Pour limiter les risques, on recommande souvent de prendre un supplément de calcium et de vitamine D en même temps. Cela aide à garder vos os forts et à prévenir l’hypocalcémie qui peut survenir après la perfusion.
En cas de grossesse ou d’allaitement, le médicament n’est pas indiqué sauf avis très strict du médecin. Parlez‑en dès que possible si vous prévoyez d’avoir un bébé.
En résumé, le phosphate de pamidronate est un outil efficace pour protéger les os, mais il nécessite un suivi médical régulier. Gardez vos rendez‑vous, suivez les consignes de prise d’eau, et signalez tout effet inhabituel. Avec ces simples précautions, vous maximisez les bénéfices tout en minimisant les désagréments.
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